Inscription Baleinothérapie 2024

Envie de vous faire un p’tit cadeau…pour l’été 2024 ?

Les dates du séjour d’observation de cétacés en Méditerranée sont :

• du samedi 13 Juillet 2024 au samedi 20 juillet 2024

Nouveauté : Bali, notre bateau 2024… à visiter !

Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant !!

Alors inscrivez vous vite sur notre site en cliquant sur le lien suivant : Inscription

Bonnes fêtes de fin d’année à tous!
L’équipe Aqua Sciences.

Adhésion 2023-2024

« Aqua Sciences » vous invite à nous rejoindre en 2023-2023 pour :

Le plaisir de recevoir et d’échanger de nouvelles informations sur le monde aquatique, les mammifères marins, l’environnement…via notre blog, facebook et twiter!

Mieux connaître le monde aquatique et se rendre à des rencontres, colloques, et conférences…

 

Participer à des actions de sensibilisation et protection de l’environnement…. (Nettoyage des rives de la Loire, par exemple)

Et aussi peut-être…vous inscrire à notre semaine d’observation des cétacés en Méditerranée saison 2024 !

Important : Pour les plongeurs, l’association « Aqua Sciences » propose aussi une formule Adhésion + Licence FFESSM + Assurance individuelle AXA Lafont 

L’équipe de « Aqua Sciences » vous remercie et vous souhaite une bonne rentrée 2023-2024 !

Si « Aqua Sciences » vous intéresse : cliquer sur ce lien pour accéder à notre bulletin d’adhésion…

Ne pas oublier la photo souvenir

Samedi 22 juillet, ne pas oublier la photo souvenir !

Même si depuis quelques années déjà, nous explorons très ponctuellement une petite partie des eaux du sanctuaire Pélagos, il n’y a pas une semaine qui se ressemble, il y a toujours un événement qui vient nous surprendre, marquer nos esprits, s’ancrer dans les mémoires pour notre plus grand plaisir…

« La beauté est dans les yeux de celui qui regarde » Oscar Wilde

A très bientôt,

L’équipage de « JANE »

Notre séjour arrive à son terme

Vendredi 21 juillet, notre séjour arrive à son terme, il est temps de nous rapprocher tranquillement du port de Hyères…

Après une journée et 2 nuits accrochés à la bouée 58, nous quittons l’île de Bagaud par le large.

Malgré une bonne houle, l’équipage espère encore être surpris par les animaux marins.

Bonne intuition, puisqu’un très beau mola mola (ou Poisson lune) se laissera approcher très facilement.

Nous poursuivrons notre route en direction de l’ile de Grand Ribaud (au bout de la presqu’’île de Giens) où nous attend un beau mouillage pour l’après-midi.

Nous nous mettrons à l’eau une dernière fois pour explorer les fonds de cette belle crique aux eaux cristallines mais mouvementées ce jour-là.

Nous levons l’ancre pour la plage de la Badine.

Le vent souffle toujours, idéal pour les nombreux pratiquants de kitesurf ou de wingsurf qui nous offrent un joli spectacle coloré.

Une journée ventée…

Mercredi 19 juillet, la nuit de l’équipage fut perturbée par le souffle incessant du vent et le chahut des vagues…

Juste au moment du départ, du haut de son promontoire, un petit rapace nous observe…

Comme l’an passé mais cette fois-ci identifié, un faucon pèlerin * habite sur les deux frères et veille sur ces 2 rochers…(* Le faucon pèlerin est une espèce robuste de rapaces, de taille moyenne, réputée pour être la plus rapide du monde en piqué. Ses proies sont presque exclusivement des oiseaux, mais certains individus peuvent également s’attaquer à de petits animaux terrestres. Ce faucon ne construit pas de nid, et niche essentiellement sur des falaises, plus rarement sur des arbres, des structures ou des bâtiments élevés. Ses populations ont très fortement diminué après la Seconde Guerre mondiale, en particulier du fait de la pollution au DDT. Depuis sa protection dans les années 1970, ses populations sont à nouveau en expansion. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Faucon_p%C3%A8lerin )

Nous prenons la mer de bonne heure au cas où nous pourrions encore observer des cétacés avant que le vent ne se lève trop…mais il est temps de regagner le port de Hyères pour un souci technique. Notre désalinisateur est en panne. La réparation n’est pas possible. Nous faisons le plein en eau douce pour assurer la fin du séjour et repartons nous mettre à l’abri pour les 2 jours à venir.

Les bulletins météo ne sont guère encourageants pour notre activité. Nous allons devoir nous résigner.

Direction le parc national de Port Cros. Une bouée nous attend. Nous savons que nous pourrons nous adonner à nos activités complémentaires : baignade, randonnées palmées, paddle, lecture, gastronomie 😉, farniente…

Départ du mouillage de l’île de Bagaud, la mer est belle…

Mardi 18 juillet…Nous quittons notre mouillage de l’île de Bagaud, la mer est belle…

Nous allons naviguer toute la journée au large du cap Sicié dans l’espoir de rencontrer un cachalot.

Que nenni ! Malgré notre ténacité, seuls des dauphins « bleu et blanc » et peut-être des thons rouges (?) nous sortirons de notre torpeur.

En fin de journée, le vent et la mer se sont levés, annonçant la fin de nos activités d’observation.

C’était sans compter sur la présence des oiseaux marins…

  • Un puffin yelkouan ou puffin de méditerranée *(Cet oiseau se nourrit essentiellement de poissons, de crustacés (krill, crevettes) et de céphalopodes (calmars). Il est capable de plonger jusqu’à 40 m de profondeur, mais il peut aussi pêcher en plein vol, attrapant les proies au passage en plongeant le bec dans l’eau. Comme tous les procellariidés, il possède des glandes de dessalage développées, situées dans les narines tubulaires, lui permettant d’éliminer le sel en excès ; ceci lui permet de boire l’eau de mer. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Puffin_yelkouan)

Pour la petite histoire : Ainsi, en 1900, l’effectif français de macareux, concentré aux Sept-Îles, comptait encore 10 000 à 15 000 individus, mais quelques chasseurs les massacrèrent, n’en laissant que quelques centaines d’individus (contre 20 000 quelques années plus tôt)8… Les ornithologues de l’époque se sont donc rassemblés pour créer la Ligue française pour la protection des oiseaux, une branche de la Société nationale d’acclimatation de France, dont la mission était de protéger les espèces animales et végétales sauvages ainsi que les milieux naturels. Cette mobilisation a permis d’une part d’interdire la chasse au macareux mais aussi d’obtenir le classement de la Réserve des Sept-Îles en Réserve naturelle pour la conservation de la nature (réserve des Sept-Îles). À cette occasion, la Ligue française pour la protection des oiseaux a fait de cette espèce son emblème. Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Macareux_moine )

 

La présence de ce macareux moine attirera particulièrement notre attention et surtout celle de Patrick, notre spécialiste « oiseaux » à bord. Après analyse des photos et vérification auprès des ornithologues de la LPO, sa présence exceptionnelle (hors période d’hivernage) dans les eaux de la méditerranée sera confirmée. C’est une observation rare et d’autant plus surprenante…

 

Pour notre 4ème soirée, nous mouillerons aux Rochers des Deux Frères, site proche de la plage des sablettes (La Seyne sur mer).

Au large des côtes, à quelques encablures des îles d’or

Lundi 17 juillet, au large des côtes, à quelques encablures des îles d’or…

Après la nuit en mer et les quarts de surveillance, l’équipage est un peu engourdi. Mais la motivation reste intacte. Le bulletin météo de la journée laisse augurer des conditions optimales pour nos recherches marines.

Finalement, il nous faudra compter sur la présence d’un groupe de dauphins « bleu et blanc » peu joueurs et sur celle de 3 tortues aperçues à différents moments de la navigation pour remplir cette longue journée en mer.

A noter ce jour, lors de notre baignade au large, le passage d’une raie pastenague violette (?) à une dizaine de mètres de profondeur en dessous de nous…

En fin de journée, nous mettrons le cap sur l’île de Bagaud (Face à Port Cros) où nous avons réservé une bouée. Peut-être la baignade en palmes masque tuba dans les eaux du parc national marin sera plus fructueuse et riche ?

Une belle journée et un bon début pour les observations en mer

Dimanche 16 juillet, une belle journée et un bon début pour les observations en mer….

Après une bonne nuit, notre catamaran « Jane » prend le cap vers le large. L’équipage, muni des équipements d’observations, est prêt à scruter les moindres indices à la surface de l’eau ou proche de celle-ci.

A 10h35, nos yeux s’arrêtent sur une balise de la marque NKE*(Les bouées SC40 SVP-B sont conçues pour surveiller les mesures de température. La bouée est constituée d’un récepteur GPS, d’un capteur de température de surface, d’un baromètre, d’un capteur pour la drogue et les données sont communiquées via une transmission Iridium. Source : https://nke-instrumentation.fr/bouees-derivantes/)

A 11h15, nous croisons notre premier rorqual. Peu farouche et surtout très curieux, il fera, pour notre plus grand plaisir, 4 fois le tour du bateau. Evoluant tranquillement, à une distance suffisamment proche de nous, pour que nous puissions particulièrement bien l’observer.

A 12h50, un diable de mer gagnera surface et y restera quelques instants.

Gâtés par cette belle matinée, nous poursuivrons notre route l’après-midi et nous éloignerons des côtes encore davantage.  La mer est belle et très peu agitée. A 15h00, 3 rorquals montreront leur souffle et leur dos à plusieurs reprises. Un peu plus tard, un groupe de dauphins « bleus et blancs » feront le spectacle en surfant et bondissant dans les vagues laissées par le passage d’un cargo.

Toujours amusante et improbable dans cette immensité, une tortue caouanne sera sur notre route. L’observation est toujours enthousiasmante. Mais craintive, la tortue ne reste guère en surface.

La météo du soir et de la nuit étant favorable, l’équipage décidera de passer la nuit en mer.

Samedi 15 juillet en soirée…

Nous avons pris la mer après un long voyage et un avitaillement tardif…

Le vent d’Est soufflait déjà, il nous fallait nous abriter pour la nuit. Malgré cela, nous étions toutes et tous heureux de prendre la mer et de hisser les voiles direction l’îlot de Léoube (proche du cap de Brégançon)…